Le pétrole se stabilise après ses forts gains de la veille en avant l'Opep
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,09 dollars à Londres, en hausse de 0,14% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier perdait 0,19% à 58,31 dollars.
"Une combinaison de plusieurs raisons favorables aux prix a probablement été la cause" de ces hausses, a expliqué Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank, qui cite un retour de l'optimisme sur le plan commercial avec un possible accord sino-américain dans un futur proche, "un déclin des stocks américains de brut d'une ampleur inattendue" et des "rumeurs" concernant la réunion de l'OPEP.
Coincés entre croissance mondiale morose, stocks de pétrole abondants et cours toujours fragiles, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, réunis jeudi et vendredi à Vienne, n'excluent pas d'aller un cran plus loin dans leur réduction d'offre de brut pour soutenir les prix.
Mercredi a été "une bataille d'informations contradictoires à propos de baisses additionnelles (de production)", a cependant souligné Olivier Jakob, analyste pour Petromatrix, pour qui "une prolongation (de l'accord actuel) est d'ores et déjà acquise".
Depuis un an, les 14 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires, dont la Russie, s'efforcent de respecter leur engagement à baisser la production de 1,2 million de barils par jour (mbj) par rapport au niveau d'octobre 2018.
Ce quota vaut jusqu'en mars 2020 et l'enjeu des réunions qui se tiennent dans la capitale autrichienne est de trouver une entente sur la suite à donner à cette politique.
(c) AFP