Le pétrole en hausse, l'Irak évoque encore une baisse de la production
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février valait 61,98 dollars à Londres, en hausse de 1,91% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier gagnait 1,64% à 57,02 dollars.
"Selon le ministre irakien, un consensus a été trouvé entre plusieurs membres clés de l'OPEP" pour diminuer la production de 400.000 barils par jour supplémentaires, ce qui porterait le total des coupes à 1,6 million de barils, a précisé Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank, pour expliquer en partie la solidité des prix.
"Cependant, avec plusieurs membres qui ne tiennent pas leurs engagements, dont l'Irak, des pays pourraient être réticents à amplifier les baisses", ont ajouté les analystes d'ING.
Pour le moment, l'Arabie saoudite, qui a tout intérêt à voir les prix progresser alors qu'elle cherche à vendre en Bourse une partie de sa compagnie nationale Aramco, compense les dépassements des autres membres en faisant du zèle.
Par ailleurs, les prix avaient été mis sous pression mardi, après que "les espoirs d'un accord (sino-américain) conclu avant la fin de l'année ont été anéantis", selon Stephen Brennock, pour PVM.
Selon plusieurs analystes, les données de la fédération professionnelles American Petroleum Institute (API), qui ont fait état d'une baisse plus importante que prévu des stocks de bruts américain à -3,7 millions de barils, ont cependant aidé les cours à se reprendre.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une baisse des stocks de brut de 1,5 million de barils, à une hausse de 1,75 million de barils pour ceux d'essence et 250.000 barils pour les autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 29 novembre.
(c) AFP