Le pétrole rebondit à l'entame d'une semaine marquée par le sommet de l'Opep
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, s'est apprécié de 43 cents, ou 0,7%, pour terminer à 60,92 dollars (contre 60,49 dollars vendredi).
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour janvier a gagné 81 cents, ou 1,4%, pour finir à 55,96 dollars.
"Pour cette semaine cependant, tous les regards devraient être tournés vers l'OPEP, le marché prévoyant avec prudence un maintien du statu quo", a relevé Robbie Fraser, de Schneider Electric. Des représentants des membres de l'organisation et de leurs partenaires, dont la Russie, se retrouveront jeudi et vendredi à Vienne.
"La question est de savoir si le cartel va aller plus loin dans les coupes", a précisé Neil Wilson, analyste de Markets.com.
Cette réduction, fixée à 1,2 million de barils par jour (mbj) depuis décembre 2018 par rapport au niveau de production d'octobre de la même année, avait déjà été reconduite lors du dernier sommet en juin et s'applique jusqu'en mars 2020.
Mais l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, pourrait être tentée de la renforcer afin de "soutenir les prix en vue de la cotation d'Aramco", a ajouté M. Wilson.
Le géant pétrolier du Royaume prévoit d'introduire 1,5% de son capital en Bourse à Ryad, une opération qui devrait lui rapporter entre 24 et 25,5 milliards de dollars et valorise l'entreprise à environ 1.700 milliards de dollars.
Dépassant régulièrement les limites de production imposées par l'accord, elle a manifesté à plusieurs reprises son désaccord sur des coupes plus importantes.
"Cela n'aide sans doute pas que la production américaine soit à un niveau record et les membres du cartel espèrent sans doute un apaisement sur le front de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine de nature à soutenir la demande mondiale en pétrole", a souligné Kyle Cooper, d'Ion Energy.
"Il faut voir s'ils parviennent déjà à maintenir les coupes à leur niveau actuel et à continuer à respecter leurs engagements", a-t-il avancé.
(c) AFP