Le pétrole monte nettement après des stocks américains moins importants que prévu
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier s'est apprécié de 1,53 dollar, ou 2,4%, pour finir à 62,40 dollars.
Selon les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) dévoilés mercredi, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,4 million de barils pour s'établir à 450,4 millions lors de la semaine achevée le 15 novembre.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 1,5 million de barils et la fédération professionnelle du secteur API avait estimé mardi soir que les stocks avaient augmenté d'environ 6 millions de barils.
Il faut aussi prendre en compte les 2 millions de barils de pétrole vendus par l'administration américaine, qui se déleste actuellement d'une partie de ses réserves stratégiques, a souligné Matt Smith de ClipperData. L'administration avait déjà écoulé plus de 5 millions de barils au cours des cinq semaines précédentes.
Quant aux réserves de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. au terminal de Cushing (Oklahoma, sud), celles qui servent de référence au prix du baril coté à New York, elles ont reculé de 2,3 millions de barils.
Ce repli est en partie dû à la fermeture pendant près de deux semaines de l'oléoduc Keystone, par lequel arrive à Cushing du brut en provenance du Canada. Cet oléoduc avait été suspendu après une fuite de pétrole dans le Dakota du Nord fin octobre.
Les acteurs du marché s'interrogent notamment sur ce qui ressortira des réunions des 14 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs 10 partenaires, dont la Russie, à Vienne les 5 et 6 décembre.
"La Russie fait apparemment des commentaires destinés à prévenir l'OPEP qu'elle pourrait estimer qu'il n'est pas nécessaire d'abaisser encore plus la production de brut", a souligné Phil Flynn de Prices Futures Energy.
(c) AwP