Le pétrole accentue ses pertes, plombé par la guerre commerciale
Vers 16H35 GMT (17H35 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 61,40 dollars à Londres, en baisse de 1,67% par rapport à la clôture de lundi.
La veille, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a perdu 1,4% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 1,2%.
"Le pétrole poursuit sa baisse, signe de l'inquiétude des investisseurs sur les niveaux de la demande" mondiale, a commenté David Madden, de CMC Markets.
Plus tôt dans la journée, Al Stanton, analyste chez RBC, avait pointé les "progrès limités" des discussions entre les États-Unis et la Chine qui "pèsent sur les prix".
L'analyste avait mis en avant des informations de presse indiquant un certain flou à Pékin sur les espoirs d'un accord commercial, alimenté par des propos de Donald Trump estimant qu'il n'y avait "pas d'accord pour supprimer les droits de douanes" que s'imposent mutuellement les deux premières puissances économiques mondiales.
"Le sentiment négatif continue de peser sur le marché de l'énergie car la Chine est le premier pays importateur de pétrole", a ajouté M. Madden.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 1,5 million de barils, de même qu'à une hausse de 1 million de barils pour ceux d'essence et à une baisse de 1 million pour les autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 15 novembre.
(c) AwP