Le pétrole en repli après la hausse des stocks de brut américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier a fini à 62,28 dollars à Londres, en recul de 0,1% ou 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a abandonné 0,6% ou 35 cents, à 56,77 dollars.
Il s'agit de la huitième hausse en neuf semaines pour les stocks de brut américains.
La production de pétrole a atteint un nouveau record, les États-Unis extrayant en moyenne 12,8 mbj, soit 200.000 barils de plus que la semaine précédente.
"On a beaucoup entendu parler de l'idée de limiter les forages, de ne pas investir dans la production et de restituer l'argent aux actionnaires", a commenté Robert Yawger de Mizuho USA. "Les chiffres de cette semaine vont totalement à l'encontre de cette idée", a poursuivi l'expert.
Les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole new-yorkais, ont eux baissé, pour la première fois en six semaines, reculant de 1,2 million de barils, à 46,5 millions de barils.
Selon M. Yawger, ce recul est dû en grande partie à la fermeture de l'oléoduc Keystone, qui a été suspendu après une fuite de pétrole dans le Dakota du Nord fin octobre.
Avant le rapport de l'EIA, les cours de l'or noir étaient orientés à la hausse, soutenus par les propos mercredi du secrétaire général de l'OPEP, qui a laissé entendre qu'une révision à la baisse de l'offre était possible en 2020.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo, avait dit s'attendre à une possible "amélioration" de la demande en 2020, notamment si les États-Unis et la Chine parviennent à un accord commercial, et en cas de "net" ralentissement de l'offre des pays non-OPEP.
L'organisation doit tenir sa prochaine réunion dans trois semaines à Vienne avec ses partenaires, dont la Russie (OPEP+).
(c) AwP