Les stocks de brut augmentent plus que prévu aux Etats-Unis
Lors de la semaine achevée le 8 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,2 millions de barils pour s'établir à 449,0 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 1,5 million de barils.
C'est la huitième hausse en neuf semaines pour les stocks de brut américains.
"On a beaucoup entendu parler de l'idée de limiter les forages, de ne pas investir dans la production et de restituer l'argent aux actionnaires", commente Robert Yawger de Mizuho USA.
"Les chiffres de cette semaine vont totalement à l'encontre de cette idée", poursuit l'expert.
Les réserves d'essence ont elles augmenté de 1,9 million de barils sur la semaine, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 1,25 million de barils.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont baissé de 2,5 millions de barils, là où les experts anticipaient un recul de 950.000 barils.
Les importations ont reculé, passant de 6,1 mbj à 5,8 mbj. Les exportations ont en revanche progressé à 2,6 mbj, contre 2,4 mbj auparavant.
En hausse avant la diffusion du rapport, le cours du baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. coté à New York a reculé après la diffusion du rapport et perdait 0,15% à 56,97 dollars, vers 16H45 GMT.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont eux baissé, pour la première fois en six semaines, reculant de 1,2 million de barils, à 46,5 millions de barils.
"Ce sont les effets secondaires de la fermeture de l'oléoduc Keystone", indique M. Yawger, s'étonnant que cette réduction n'ait pas été observée dans le rapport précédent.
Keystone, qui fournit habituellement en pétrole Cushing, a été suspendu après une fuite de pétrole dans le Dakota du Nord fin octobre.
La demande en énergie est elle restée quasi-stable par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre précédentes semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 21,3 mbj de produits raffinés, en hausse de 0,2% par rapport à la même période l'an dernier.
(c) AwP