Le pétrole se replie, hésitant face à des négociations commerciales fluctuantes
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier s'est déprécié de 33 cents, ou 0,5%, pour finir à 62,18 dollars.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour décembre a reculé de 38 cents ou 0,7%, pour clôturer à 56,86 dollars.
"Les tensions commerciales et leurs retombées macroéconomiques potentielles continuent d'être un facteur déterminant des prix du brut et des produits pétroliers transformés, occultant souvent ces derniers mois les fondamentaux spécifiques au secteur", a relevé Robbie Fraser de Schneider Electric.
"L'optimisme qui prévalait en début de semaine dernière sur le commerce s'est estompé, la perspective d'un accord de phase 1 et de la réduction des droits de douane étant de nouveau remise en question", a-t-il ajouté.
Après que Pékin a affirmé jeudi s'être mis d'accord avec Washington pour une levée "par étapes" de leurs droits de douane mutuels, "au fur et à mesure de la progression vers un accord" final, Donald Trump a en effet douché l'optimisme des marchés dès le lendemain en déclarant n'avoir "donné son accord à rien".
Par ailleurs, l'Iran a annoncé dimanche avoir découvert un gisement susceptible d'augmenter d'un tiers les réserves prouvées de son pays, une annonce revue à la baisse lundi.
Compte tenu des caractéristiques du gisement et "des techniques que nous avons à l'heure actuelle", "la quantité (de pétrole) extractible (dans ce nouveau gisement) est de 2,2 milliards de barils", a déclaré lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, dans une déclaration à la presse.
(c) AwP