Le pétrole commence la semaine en berne dans un marché inquiet
Vers 10H25 GMT (11H25 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 61,72 dollars à Londres, en baisse de 1,26% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour décembre perdait 1,45% à 56,41 dollars.
"Les prix du pétrole baissent lundi matin, pénalisés par les inquiétudes sur l'accord commercial entre la Chine et les États-Unis", a constaté Al Stanton, analyste au sein de RBC.
Le marché est "alimenté par les interrogations concernant la levée ou non de tarifs douaniers" entre les deux grandes puissances mondiales, a abondé John Plassard, de Mirabaud.
Après que Pékin a affirmé jeudi s'être mis d'accord avec Washington pour une levée "par étapes" de leurs droits de douane mutuels, "au fur et à mesure de la progression vers un accord" final, Donald Trump a douché l'optimisme des autorités chinoises dès le lendemain en déclarant n'avoir "donné son accord à rien".
Depuis des mois, la Chine exige la suppression des surtaxes douanières comme condition à la signature d'un traité, car la guerre commerciale affecte de plus en plus durement l'économie du géant asiatique.
L'administration Trump s'est jusqu'à présent toujours refusée à lever la totalité de ces barrières, estimant qu'elles constituent un "levier" pour la mise en oeuvre d'un éventuel traité.
Compte tenu des caractéristiques du gisement et "des techniques que nous avons à l'heure actuelle", "la quantité [de pétrole] extractible [dans ce nouveau gisement] est de 2,2 milliards de barils", a déclaré lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan NamdarZanganeh, dans une déclaration à la presse.
Selon la dernière édition du "Bilan statistique de l'énergie mondiale" publié chaque année par le groupe pétrolier britannique BP, l'Iran dispose des quatrièmes réserves prouvées de pétrole au monde, derrière le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada, avec 155,6 milliards de barils.
(c) AwP