Le pétrole en baisse dans un marché prudent
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,59 dollars à Londres, en baisse de 0,59% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour décembre perdait 0,51% à 56,94 dollars.
"Le scepticisme à propos d'un accord partiel dans la guerre commerciale est de nouveau en hausse", a souligné Barbara Lambrecht, analyste pour Commerzbank.
La veille, les prix étaient montés jusqu'à 63,19 et 57,50 dollars, bénéficiant d'un marché optimiste, notamment sur les négociations commerciales sino-américaines, ainsi que de propos du secrétaire général de l'Organisation des pays producteurs de pétrole.
"Mohammed Barkindo a dessiné un tableau positif de l'année à venir, affirmant que le marché du pétrole pourrait grimper", a rappelé Stephen Brennock, analyste pour PVM.
"Cependant, cette perspective positive s'est écartée des prévisions actualisées de l'OPEP à long terme", le cartel ayant abaissé ses perspectives de croissance de la demande, a souligné M. Brennock.
La demande mondiale de brut doit progresser de près de 12 millions de barils par jour (mbj) à long terme, passant de 98,7 mbj en 2018 à 110,6 mbj en 2040, a indiqué l'OPEP dans son rapport annuel sur le pétrole.
"La plus grosse part de cette révision est liée à une plus faible activité économique par rapport aux attentes de 2018", a souligné l'Organisation, qui se réunira début novembre à Vienne avec ses 10 alliés, dont la Russie, pour décider du futur de leur accord de réduction de la production.
Plus tard dans la journée, les investisseurs tourneront leur regard vers les données sur les stocks de pétrole aux États-Unis.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 2 millions de barils et à une baisse de 2 millions de barils pour ceux d'essence et de 1,25 million pour les autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 1er novembre.
(c) AwP