Le pétrole perd du terrain au lendemain d'une forte hausse des stocks américains
Vers 16H55 GMT (17H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 60,14 dollars à Londres, en baisse de 0,78% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance perdait 1,83% à 54,05 dollars.
Le pétrole s'apprêtait néanmoins à terminer le mois au-dessus de son niveau de début octobre alors que les prix "ont été fortement soutenus par l'optimisme économique alimenté par la Fed et les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine", avait relevé plus tôt dans la journée Craig Erlam, analyste pour Oanda.
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que le nouvel endroit où doit être signé l'accord commercial partiel tant attendu entre la Chine et les États-Unis sera "annoncé bientôt".
"La Chine et les États-Unis sont en train de choisir un nouvel endroit pour la signature de la phase 1 de l'accord commercial, soit environ 60% de l'accord total", a annoncé le milliardaire républicain sur Twitter.
"Le président Xi et le président Trump signeront" l'accord, a-t-il précisé.
Mercredi, le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé qu'il souhaiterait que son pays adhère à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
Si une requête formelle était faite et approuvée, selon les derniers chiffres de l'organisation, "l'OPEP et ses alliés contrôleraient plus de 50% de la production mondiale, contre 47% actuellement", a fait remarquer Tamas Varga, analyste pour PVM.
(c) AwP