"L'OPEP prévoit une demande qui ralentit et une offre de pays non-membres augmenter" pour l'année 2020, a complété Al Stanton, de RBC.
Les 14 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis 2016 dans une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours.
Les analystes regarderont mercredi les données sur les réserves de pétrole américaines publiées par l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA).
"Hier (mardi), l'American Petroleum Institute (API) a annoncé une hausse des stocks américains de 4,5 millions de barils, plus importante que prévu" par le marché, a pointé M. Stanton.
Les chiffres de l'EIA sont cependant considérés comme plus fiables par le marché.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils et à une baisse de 2,25 millions de barils de ceux d'essence et de 2,72 millions des autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 18 octobre.
Vienne: Un panel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+) a recommandé mercredi de maintenir la stratégie actuelle de baisse de production, renforcée par les coupes saoudiennes et russes, dans le but de soutenir les cours.
New York: Les compagnies pétrolières et les raffineurs américains devraient être confrontés à une nouvelle période difficile en 2024, ont écrit les analystes de Bank of America (BofA) dans une note vendredi, qui s'attendent à ce que le baril de Brent atteigne 80 dollars en moyenne cette année.
Londres: Alors que les opérateurs de marché se focalisent sur la hausse du prix du Brent, qui se rapproche des 100 dollars le baril, certaines références de brut se négocient déjà au-dessus de ce seuil, illustrant les inquiétudes sur le manque d'offre de pétrole.