Le pétrole porté par l'espoir d'une nouvelle réduction de la production de l'Opep
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre s'est apprécié de 1,3% ou 74 cents, pour finir à 59,70 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 1,6%, ou 85 cents, à 54,16 dollars.
Les 24 pays de l'OPEP et leurs 10 alliés du groupe dit OPEP+, dont la Russie, sont engagés depuis 2016 dans une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours. Réunis à Vienne début juillet, ils avaient alors reconduit pour neuf mois l'accord visant à réduire leur offre cumulée de 1,2 million de barils par jour (mbj) par rapport à octobre 2018.
Le secrétaire général de l'organisation, Mohammed Barkindo, a récemment indiqué que le cartel ferait "tout ce qu'il peut" pour maintenir la stabilité du marché du pétrole au-delà de 2020. "Et on reçoit régulièrement des informations semblant confirmer cette position", remarque Phil Flynn.
Les responsables de l'OPEP "ont choisi le bon moment pour cette avancée puisque le marché va probablement se resserrer un peu dans les prochains mois", ajoute le spécialiste.
Les stocks de brut par exemple ne cessent d'augmenter aux États-Unis ces dernières semaines, principalement en raison d'une baisse de l'activité des raffineries qui effectuent des travaux de maintenance avant l'hiver.
L'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA) publiera mercredi les dernières données hebdomadaires sur les réserves de produits pétroliers aux États-Unis.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 2,75 millions de barils et à une baisse de 2 millions de barils de ceux d'essence et de 2,5 millions des autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 18 octobre.
Les acteurs du marché sont aussi restés à l'affut du moindre signal sur l'interminable conflit commercial qui oppose États-Unis et Chine.
Les espoirs d'une issue dans la guerre commerciale ont été renforcés avec des déclarations de Donald Trump selon lesquelles un premier accord pourrait être trouvé avec son homologue chinois.
(c) AwP