Le pétrole en légère baisse, craintes sur la demande mondiale
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,47 dollars à Londres, perdant 0,44% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre lâchait de 0,28%, à 52,66 dollars.
"Les révisions à la baisse des prévisions de croissance pour cette année annoncées hier (mardi) par le FMI ont nourri les inquiétudes des investisseurs sur une possible chute de la demande mondiale en pétrole", constate Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé qu'il tablait pour 2019 sur la croissance la plus faible depuis la crise financière, incriminant en premier lieu la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui entame durement le commerce international.
Al Stanton, de RBC, note de son côté un discours "favorable" aux prix, mardi, du secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo, qui a assuré que le cartel ferait "tout ce qu'il peut" pour maintenir la stabilité du marché du pétrole au-delà de 2020.
Les investisseurs guettent par ailleurs la publication de données sur les réserves de pétrole américaines, celles de la fédération professionnelle API mercredi et celles de l'Agence américaines d'informations sur l'énergie (EIA) jeudi, considérées comme plus fiables. Ces dernières sont publiées un jour plus tard qu'habituellement en raison du lundi semi-férié aux États-Unis.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils et à une baisse de 1,5 million de barils pour ceux d'essence et de 2,5 millions pour les autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 11 octobre.