Le pétrole se replie, lesté par les doutes sur l'économie mondiale
A Londres, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a reculé de 61 cents, ou 1,0%, pour finir à 58,74 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour novembre, la référence aux États-Unis, a cédé 78 cents, ou 1,5%, pour clôturer à 52,81 dollars.
Cet élément pourrait selon lui inciter la Chine à finaliser l'accord partiel conclu avec Washington vendredi.
Des informations de presse avaient fait état lundi de la volonté de Pékin de négocier plus longuement.
Mais la Chine a démenti mardi tout différence de point de vue avec les États-Unis sur la recherche d'un accord commercial entre les deux pays, en dépit des compte-rendus divergents donnés à la suite des dernières négociations la semaine dernière à Washington.
Le Fonds monétaire international (FMI) a aussi revu à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la Chine, avertissant des conséquences néfastes de la guerre commerciale sino-américaine sur l'économie.
Plus généralement, le FMI a annoncé mardi qu'il tablait pour 2019 sur une croissance mondiale de 3%, la plus faible depuis la crise financière.
Les investisseurs guettaient par ailleurs la publication de données sur les réserves de pétrole américaines, celles de la fédération professionnelle API mercredi et celles de l'Agence américaines d'informations sur l'énergie (EIA) jeudi. Ces dernières sont publiées un jour plus tard qu'habituellement en raison du lundi semi-férié aux États-Unis.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, ils s'attendent à une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils et à une baisse de 2 millions de barils pour ceux d'essence et de 2,5 millions pour les autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), pour la semaine achevée le 11 octobre.
(c) AwP