Cours de clôture: Les prix du pétrole ont terminé en hausse vendredi, profitant de données rassurantes sur l'emploi aux Etats-Unis pour limiter les pertes de la semaine.
A Londres, le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé à
58,37 dollars, en hausse de
66 cents ou
1,14% par rapport à la clôture de jeudi.
À New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en novembre s'est apprécié de
36 cents ou
0,69% pour terminer à
52,81 dollars.
Sur la semaine, le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a perdu
4,4% et le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 5,5%.
"
La séance (de ce vendredi) n'est pas le signe d'un marché particulièrement solide mais au moins on rompt avec une tendance baissière", remarque Robert Yawger de Mizuho.
Les investisseurs ont notamment été encouragés selon lui par les chiffres sur l'emploi américain diffusés vendredi.
Même si les créations d'emplois aux
États-Unis étaient un peu moins importantes que prévu en septembre, elles sont restées solides et le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis décembre 1969.
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Le rapport aurait pu être un peu meilleur mais au moins il n'implique pas que la demande en brut va soudainement disparaître", souligne M. Yawger.
Les acteurs du marché se sont en effet effrayés de la succession cette semaine de plusieurs indicateurs décevants sur la santé de l'économie américaine, jusque là plutôt épargnée par le ralentissement de la croissance mondiale.
L'annonce mardi d'un nouveau recul de l'activité du secteur manufacturier, gros consommateur d'énergie, aux
États-Unis en septembre a en particulier ébranlé les acteurs du marché.
De plus, "
ces indicateurs s'accordent avec les propos du directeur de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol, qui a prévenu, pour la troisième fois en l'espace de quelques jours, que les prévisions de la demande en or noir pour cette année et l'année prochaine pourraient être revues à la baisse", a relevé Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
(c) AwPCommenter Le pétrole se reprend à la fin d'une semaine difficile
Communauté prix du baril
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