Le pétrole recule après un indice PMI décevant pour la zone euro
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 64,04 dollars à Londres, en baisse de 0,37% par rapport à la clôture de vendredi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, s'échangeait à 57,80 dollars, 0,50% de moins que la semaine dernière.
Selon un indice provisoire publié lundi par le cabinet IHS Markit, la production manufacturière en zone euro a encore reculé en septembre à 45,6 points, après une baisse en août (47 points). Une valeur inférieure à 50 signale une contraction de l'activité, tandis qu'un indice supérieur à ce seuil traduit une expansion.
L'activité privée de la zone euro s'établit à 50,4 points, son plus bas niveau en six ans, contre 51,9 en août, tandis que l'indice du secteur des services s'établit à 52 points, contre 53,3 points le mois dernier.
Tous ces chiffres sont inférieurs aux attentes des analystes.
Pourtant, des doutes quant aux promesses de relance de la production saoudienne, "combinés aux risques géopolitiques soutenus dans la région", soutenaient les cours du pétrole avant la publication des PMI, selon les analystes de ING.
En effet, le Wall Street Journal, dans un article publié dimanche, cite des responsables saoudiens en évoquant des retards de "plusieurs mois" dans les travaux de reconstruction des sites touchés par les attaques ainsi que des "discussions d'urgence" entre Aramco, compagnie pétrolière d'État saoudienne, et ses fournisseurs dans le but d'accélérer les travaux.
Les attaques d'il y a dix jours contre l'usine de traitement d'Abqaiq, la plus grande au monde, et le champ de pétrole de Khurais, dans l'est du pays, ont diminué de moitié la production du premier exportateur mondial de pétrole, soit 5% de la production totale.
(c) AwP