Le pétrole monte, soutenu par les tensions au Moyen-Orient
Vers 08H30 GMT (10H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 63,95 dollars à Londres, en hausse de 0,55% par rapport à la clôture de mercredi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en octobre s'échangeait à 58,33 dollars, 0,38% de plus que la veille.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, en visite mercredi en Arabie saoudite, a qualifié l'attaque contre des infrastructures pétrolières du royaume d'"acte de guerre", l'attribuant de nouveau à l'Iran, peu après la présentation d'une enquête saoudienne selon laquelle Téhéran a "incontestablement parrainé" l'attaque.
Dépêché en Arabie saoudite afin de "coordonner les efforts pour contrer l'agression iranienne dans la région", M. Pompeo a réaffirmé que l'Iran était responsable des frappes dévastatrices de samedi, revendiquées par les rebelles yéménites Houthis. Quant au président américain Donald Trump, il a affirmé depuis Los Angeles disposer de "beaucoup d'options" pour répondre à l'Iran.
Ryad a de son côté accusé l'Iran d'avoir "incontestablement parrainé" les attaques.
Cependant, "si les jours et semaines passent sans rebondissement, les prix pourraient se résorber et revenir aux niveaux où ils se trouvaient, mais l'attaque était un événement majeur qui a eu un impact considérable sur la production saoudienne, au moins temporairement", a prévenu Craig Erlam, analyste pour OANDA.
(c) AwP