Dubai: La production de pétrole saoudienne, réduite de moitié après des attaques de drones des Houthis yéménites samedi contre deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco, ne devrait pas revenir à la normale avant "des semaines plutôt que des jours", a déclaré dimanche à Reuters une source au fait de la situation.Reconnaissant le sérieux des attaques, qui ont notamment visé le plus grand site mondial de transformation de brut, les autorités de Ryad n'ont avancé aucun délai avant la reprise totale de la production.
Selon le ministre de l'Energie, le prince Abdoulaziz ben Salman, cité samedi par l'agence officielle SPA, 5,7 millions de barils par jour sont concernés par l'interruption partielle, soit près de la moitié de la production saoudienne, ou 5% du commerce quotidien mondial du pétrole.
Les États-Unis ont imputé les attaques à l'Iran. Elles ont été revendiquées par des alliés de Téhéran, les rebelles yéménites Houthis, contre lesquels l'Arabie saoudite et ses alliés arabes sunnites interviennent militairement depuis 2015.
Londres: En maintenant son calendrier de hausse progressive de production à partir du mois d'avril, l'Organisation des pays exportateurs et ses alliés...
Vienne: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a confirmé lundi son calendrier d'augmentation progressive de sa production de...
Ryad: Les États du Golfe s’efforcent de protéger leurs infrastructures pétrolières dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran. Alors...
Cours de clôture: Les cours du pétrole ont avancé mardi, toujours poussés par l'apaisement des tensions commerciales entre Washington et Pékin, tandis...
Paris: Le prix du baril baisse depuis 2022. Par contre, les actions des producteurs de pétrole grimpent. Henry Bonner vous présente dans son dossier spécial les raisons de sa confiance dans les actions du pétrole, sa "transaction de la décennie".
Vienne: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, sont connus collectivement sous le nom d'OPEP+ et se réuniront le 2 juin pour discuter de leur politique commune de production de pétrole.
Analyse: Le marché pétrolier mondial fait face à une conjoncture marquée par des incertitudes croissantes et des perspectives économiques contrastées. Alors que l'Arabie saoudite, leader de l'OPEP et premier exportateur mondial de brut, se prépare à renverser sa stratégie en augmentant sa production, les analystes restent prudents quant à l'évolution des prix et à l’équilibre entre l'offre et la demande.