Le pétrole faiblit un peu après sa récente hausse
Vers 08H30 GMT (10H030 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 60,78 dollars à Londres, en baisse de 0,49% par rapport à la clôture de jeudi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance s'échangeait à 56,20 dollars, en recul de 0,90% par rapport à la veille.
"Le pétrole s'éloigne un peu des prix atteints jeudi, après s'être bien comporté cette semaine du fait d'un regain d'appétit pour le risque et d'une baisse des stocks", résume Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Les stocks de pétrole américains ont largement soutenu le marché, en plongeant de 10 millions de barils lors de la semaine achevée le 23 août selon l'EIA, soit un repli bien plus marqué que prévu par les analystes.
Dans le même temps, le marché avait profité, comme les places boursières, d'un discours plus conciliant de la Chine sur la guerre commerciale avec les États-Unis, ce qui a permis aux investisseurs de passer à l'achat sur les actions et les matières premières.
Autre facteur pouvant soutenir les cours, l'ouragan Dorian pourrait frapper lundi les côtes de Floride, ce qui "augmente le risque d'une limitation de la production dans le Golfe du Mexique", souligne Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Mais même si les cours sont en passe de signer leur plus forte hausse hebdomadaire depuis juillet, les analystes restent prudents sur l'évolution à court terme.
(c) AwP