Le pétrole monte nettement, porté par le plongeon des stocks américains
Vers 14H50 GMT (16H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 60,81 dollars à Londres, en hausse de 2,18% par rapport à la clôture de mardi.
Selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA), les stocks de brut aux États-Unis ont baissé de 10,03 millions de barils lors de la semaine achevée le 23 août, tandis que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à un recul de 2,8 millions de barils.
Les stocks d'essence, de leur côté, ont baissé de 2,09 millions de barils et ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) de 2,06 millions.
Pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, ces chiffre de l'EIA "confirment" la baisse de 11,1 millions de barils annoncée mardi par l'American Petroleum Institute (API), organisation représentant le secteur du pétrole américain.
Cette dernière avait déjà "donné un coup de pouce aux prix du baril", comme l'a relevé Carlo Alberto de Casa, analyste chez ActivTrades, plus tôt mercredi.
"Les cours du pétrole ont aussi été soutenus par le fait que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont produit nettement moins que les limites sur lesquelles ils s'étaient mis d'accord en juillet", a relevé Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.
Ses réductions ont pour but de remédier à la faiblesse générale des prix du pétrole, et s'inscrivent dans un contexte économique incertain, avec un conflit commercial sino-américain qui menace la croissance mondiale.
"Toutes ces spéculations autour d'une récession ont pesé sur les prix du pétrole récemment, et l'inversion de la courbe des taux (ces dernières semaines, ndlr) a déclenché plusieurs ruées vers les valeurs sûres, aux dépens de l'or noir", a résumé Craig Erlam, analyste chez OANDA.
(c) AwP