Le pétrole monte avant les stocks américains
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 60,13 dollars à Londres, en hausse de 1,04% par rapport à la clôture de mardi.
À New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance s'échangeait à 55,72 dollars, 1,44% de plus que la veille.
Selon ce rapport publié mardi par l'organisation professionnelle du secteur, les stocks de brut aux États-Unis ont reculé de 11,1 millions de barils sur la semaine achevée le 23 août.
Plus tard dans la journée, les investisseurs tourneront leurs regards vers les données de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA), considérées comme plus fiables.
Les analystes s'attendent à une baisse de 2,8 millions de barils de brut sur la semaine achevée le 23 août ainsi qu'à une baisse de 400.000 barils pour l'essence et à une hausse de 1,4 million de barils pour les produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"Les cours du pétrole ont aussi été soutenus par le fait que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont produit nettement moins que les limites sur lesquelles ils s'étaient mis d'accord en juillet", a relevé Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.
Selon un rapport du Comité de suivi de l'accord de l'OPEP (JMMC), publié mardi, les pays de l'OPEP et leurs alliés ont réduit en juillet leur production de près de 60% de plus que prévu.
"Toutes ces spéculations autour d'une récession ont pesé sur les prix du pétrole récemment, et l'inversion de la courbe des taux (ces dernières semaines, ndlr) a déclenché plusieurs ruées vers les valeurs sures, aux dépens de l'or noir", a résumé Craig Erlam, analyste chez OANDA.
(c) AwP