Nouvelle baisse de la production de pétrole en juillet (Opep)
Riyad a ainsi vu sa production reculer de 134.000 barils par jour (b/j) entre juillet et juin, pour s'établir à 9,698 millions b/j.
Parmi les autres membres de l'OPEP, la production a poursuivi son érosion en Iran (-47.000 b/j), touché par le rétablissement de lourdes sanctions économiques depuis le retrait des États-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien.
Au total, la production d'or noir de l'OPEP a baissé de 246.000 b/j en un mois pour s'établir à 29,609 millions b/j.
Les 24 pays de l'OPEP et leurs 10 alliés du groupe dit OPEP+, dont la Russie, sont engagés depuis 2016 dans une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale.
Réunis à Vienne début juillet, ils ont reconduit pour neuf mois leur accord visant à réduire leur offre cumulée de 1,2 million de barils par jour (mbj) par rapport à octobre 2018.
Dans son rapport vendredi, l'OPEP a par ailleurs légèrement revu à la baisse l'estimation de la croissance de la demande mondiale en 2019, tout en maintenant sa projection inchangée pour 2020.
Etant donné "le ralentissement de la croissance économique, les tensions commerciales persistantes et le ralentissement de la croissance de la demande de pétrole, il est critique de suivre attentivement l'équilibre entre l'offre et la demande et d'aider à la stabilité du marché durant ces prochains mois", résume le cartel dans le rapport.