Chute des cours du pétrole après la hausse des stocks américains
Aux alentours de 17H15 GMT, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. coté à New York perdait 4,59% ou 2,46 dollars pour s'échanger à 51,17 dollars et celui de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., référence sur le marché londonien, cédait 4,31% (2,54 dollars) à 56,40 dollars.
Lestés par la morosité ambiante sur les marchés financiers, les prix pétroliers s'affichaient déjà en forte baisse lorsque l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA)a, dans son rapport hebdomadaire, fait état d'une augmentation inattendue des stocks de pétrole brut (+2,4 millions de barils) la semaine dernière aux États-Unis après sept semaines consécutives de repli.
Mais dans le même temps, la production, qui avait fortement reculé après le passage de la tempête tropicale Barry sur le Golfe du Mexique et ses côtes mi-juillet, a continué à se redresser, s'établissant en moyenne à 12,3 millions de barils par jour (mbj). Elle est ainsi proche de son record de 12,4 mbj atteint quelques semaines auparavant, faisant depuis plusieurs mois des États-Unis le premier producteur mondial d'or noir.
Les importations, également perturbées par la tempête Barry, continuent aussi à progresser, à 7,15 millions de barils par jour (mbj) contre 6,66 mbj la semaine précédente.
Les stocks d'essence ont dans le même temps augmenté de 4,4 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une baisse de 1,25 million de barils.
Ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont avancé de 1,5 million de barils, là où les analystes prévoyaient une progression plus modérée de 450.000 barils.
"La production d'essence et de produits distillés est trop forte par rapport à la demande", a noté Andrew Lebow de Commodity Research Group.
"Le marché pétrolier continue d'être affecté par la guerre commerciale et s'attend à ce que cette dernière affecte la demande", a indiqué M. Lebow.
(c) AwP