Le pétrole se redresse un peu après son plongeon de la veille
Vers 09H00 GMT (11H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 61,82 dollars à Londres, en hausse de 2,18% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour septembre gagnait 1,74% à 54,89 dollars.
Le locataire de la Maison Blanche a annoncé dans une série de tweets 10% de tarifs douaniers supplémentaires sur les 300 milliards de dollars d'importations chinoises jusque-là épargnées.
Ces nouvelles taxes entreront en vigueur le 1er septembre, a ajouté le président, précisant que les négociations, qui ont repris cette semaine à Shanghaï pour tenter de mettre fin au différend commercial entre les deux pays, allaient se poursuivre comme prévu.
Suite à cette annonce, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont dégringolé, clôturant en baisse d'environ 7% et 8%.
"Ce n'est guère surprenant étant donné que (la guerre commerciale) représente le plus grand risque pour les perspectives économiques mondiales et qu'elle inclut les premières économies et les premiers consommateurs de pétrole", a expliqué Craig Erlam, analyste pour Oanda.
Si les prix se sont redressés vendredi lors des échanges asiatiques, "la volatilité va probablement rester forte étant donné que le marché envisage de potentielles représailles chinoises dans les prochains jours, et qu'à moyen terme les chances d'un rapprochement entre les États-Unis et la Chine ont diminué", soulignent les analystes de JBC Energy.
En cause, une production américaine record et des craintes d'un ralentissement économique mondiale, de nature à peser sur la demande de pétrole.
(c) AwP