Le pétrole grimpe après l'accroissement des tensions avec l'Iran
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 63,72 dollars à Londres, en hausse de 2% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 1,71%, à 56,58 dollars.
"Vu (la baisse de la semaine dernière) et les tensions grandissantes entre les pays occidentaux et l'Iran à propos de tankers saisis, la réaction des prix aujourd'hui est relativement discrète", a commenté Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
Le Stena Impero, un pétrolier battant pavillon britannique, a été arraisonné vendredi par les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, alors qu'il circulait dans le détroit d'Ormuz, théâtre de tensions depuis plusieurs mois.
La saisie du navire est survenue quelques heures après la décision de la Cour suprême de Gibraltar de prolonger de 30 jours la détention d'un pétrolier iranien, le Grace 1.
Après une réunion de crise présidée par la Première ministre britannique Theresa May et des consultations avec ses alliés européens, le Royaume-Uni doit annoncer lundi sa réponse à l'arraisonnement.
"La faible réaction observée sur les prix suggère deux choses", a souligné Hussein Sayed, analyste pour FXTM.
Depuis plusieurs mois, les investisseurs jugent que la guerre commerciale menée par les États-Unis, notamment à l'encontre de la Chine, va pénaliser la croissance mondiale et donc la demande d'or noir.
Dans ce contexte, la décision début juillet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés de prolonger leur accord de réduction de la production jusqu'en mars 2020 n'a pas permis de soutenir durablement les prix.
(c) AwP