Londres: Les prix du pétrole étaient à leur plus haut depuis un mois et demi jeudi en cours d'échanges européens, tirés par la chute des stocks de brut aux Etats-Unis, la persistance de tensions avec l'Iran et l'arrivée d'une tempête dans le Golfe du Mexique.
Vers 09H10 GMT (11H10 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre valait
67,56 dollars à Londres, en hausse de
0,82% par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août gagnait
0,68%, à
60,84% dollars.
Vers 08H15 GMT, les prix ont atteint
67,65 dollars et
60,94 dollars, des niveaux plus vus depuis la fin mai.
Le pétrole poursuivait sur sa lancée après sa hausse d'environ
4,5% la veille, alimentée par "
une forte baisse des stocks américains et une escalade dans les tensions autour du détroit d'Ormuz", a expliqué Neil Wilson, analyste pour Markets.com.
Jeudi, un porte-parole du gouvernement britannique à Londres a indiqué que des navires iraniens avaient tenté mercredi soir "
d'empêcher le passage" d'un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz, expliquant que la Royal Navy avait dû intervenir en déployant une frégate pour venir en aide à ce pétrolier, ce que les Gardiens de la révolution ont nié.
De plus, "
une tempête tropicale frappe le Golfe du Mexique et semble se diriger vers la côte américaine", a ajouté Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
Citant les autorités, il a expliqué que plusieurs compagnies américaines ont évacué leurs plateformes par précaution, ce qui a affecté la production de plus de 600.000 barils par jour.
Les cours avaient commencé à grimper dès mardi soir après la diffusion du rapport hebdomadaire de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui avait fait état d'une importante baisse des réserves américaines de brut.
L'Agence américaine d'informations sur l'Energie (
EIA) a officiellement confirmé mercredi cette tendance en faisant part d'un plongeon des
stocks de brut de 9,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 5 juillet.
(c) AwPCommenter Le pétrole au plus haut depuis la fin mai
Communauté prix du baril
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