Le pétrole rebondit un peu mais se heurte aux stocks américains
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a fini à 63,82 dollars à Londres, en hausse de 2,28% par rapport à la clôture de mardi.
Les cours du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient respectivement perdu 4,1% et 4,2% la veille.
Le rebond des cours était franc mercredi matin avant que l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) ne publie ses données hebdomadaires sur l'état des stocks du pays.
Pour la semaine achevée le 28 juin, les réserves de brut des États-Unis ont reculé d'1,1 million de barils, tandis que les analystes tablaient sur une diminution de 3 millions.
Les stocks d'essence ont également diminué moins que prévu tandis que les stocks d'autres produits distillés ont progressé.
Les cours ont alors nettement limité leurs gains, passant presque en territoire négatif, avant finalement de relever un peu la tête.
"Les statistiques économiques se suivent et se ressemblent dans leur aspect décevant", a affirmé John Kilduff d'Again Capital. "L'activité décline, et la croissance de la demande en énergie risque de ralentir également."
Rien que mercredi des statistiques américaines ont montré que les créations d'emplois dans le secteur privé avaient rebondi moins que prévu en juin, et que le déficit commercial avait fortement rebondi en mai.
Avant sa dégringolade de mardi, le pétrole avait pourtant bien débuté la semaine, dopé par l'annonce d'un accord russo-saoudien pour prolonger l'accord de réduction de la production, conclu par les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires.
Mais cette décision, en théorie plutôt favorable aux prix de l'or noir, "masque une triste vérité", selon Stephen Brennock, analyste pour PVM, notamment le fait que "le marché du pétrole reste excédentaire et doit encore être équilibré".
(c) AwP