Le pétrole grimpe avant les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 65,86 dollars à Londres, en hausse de 81 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance gagnait 1,03 dollar à 58,86 dollars.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera à 14H30 GMT ses données hebdomadaires sur les réserves des États-Unis.
Pour la semaine achevée le 21 juin, les analystes estiment que les stocks de brut ont reculé de 2,87 millions de barils, que ceux d'essence sont restés stables tandis que ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont augmenté de 100.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui publie le mardi soir ses données compilées de façon indépendante, a fait état d'une chute des stocks de brut de 7,55 millions de barils.
Même si le marché suit plus les données de l'EIA que celles de l'API, "le marché était déjà sur une tendance de hausse, donc ces chiffres ont donné un bon coup de fouet aux prix", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Après avoir souffert en mai des conflits commerciaux et des perspectives pâlissantes de la demande, le cours du baril a repris de la valeur depuis quelques semaines alors que la tension a grimpé entre l'Iran et les États-Unis.
Enfin, les investisseurs se préparent à la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, dont la Russie, qui se tiendra début juillet à Vienne.
"Nous estimons que les perspectives d'une croissance de la demande en baisse, principalement à cause des tensions commerciales, justifierait que les participants continuent de limiter leurs productions pour maintenir le marché à l'équilibre", ont jugé les analystes de Barclays.
Scénario moins probable, un non renouvellement de l'accord, qui entraînerait une hausse marquée de la production saoudienne, ferait plonger les prix, ont-ils ajouté.
(c) AwP