Les prix du pétrole divergent, hésitations russes et tensions dans le Golfe
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 64,84 dollars à Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance gagnait 8 cents à 57,51 dollars.
Le président américain Donald Trump a résumé lundi d'une formule les exigences des États-Unis vis-à-vis de l'Iran: "Pas d'armes nucléaires, pas de soutien au terrorisme!".
Dans une série de tweets matinaux, M. Trump, qui a annulé in extremis des frappes contre des cibles iraniennes en représailles à la destruction d'un drone de l'US Navy, a souligné que la protection de voies de navigation dans le Golfe n'est pas pour lui une priorité.
Le président avait affirmé plus tôt que de nouvelles sanctions contre l'Iran allaient être annoncées, ce qui "attise les craintes du marché que ces tensions géopolitiques finissent par plomber l'offre de pétrole", a commenté Han Tan, analyste chez FXTM.
L'Iran pourrait notamment empêcher le passage des pétroliers dans le détroit d'Ormuz, au large de ses côtes, par lequel passe l'essentiel du brut extrait en Arabie saoudite et chez plusieurs autres grands producteurs de la région.
Si ces tensions font grimper les prix, "elles pourraient empoisonner l'atmosphère déjà peu respirable lors de la réunion de l'OPEP la semaine prochaine", ont noté les analystes de Commerzbank.
Lors de la dernière réunion, les désaccords entre l'Iran et l'Arabie saoudite avaient rendu les négociations difficiles, même si la plupart des analystes s'attendent cette fois-ci à un renouvellement de l'accord.
Lundi, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak a cependant affirmé qu'il était trop tôt pour affirmer que l'accord serait reconduit, estimant qu'il fallait notamment attendre la réunion du G20 ce week-end, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
(c) AwP