Le pétrole affaibli par des craintes sur la demande mondiale
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 60,52 dollars à Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juillet cédait 27 cents à 51,66 dollars.
Mais "le pétrole n'a pas profité des tensions au Moyen-Orient", relève Neil Wilson, analyste chez Markets.com. "Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. est sous les 61 dollars à nouveau mais au-dessus de ses plus bas de la semaine dernière. Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. se maintient autour de 52 dollars", résume-t-il.
Les investisseurs s'attardaient davantage sur les fondamentaux économiques témoignant d'une demande moins forte en raison du ralentissement économique mondial. Une consommation de pétrole moins forte se traduit en général par une baisse du prix sur le marché.
"La semaine démarre dans une ambiance morose en raison de craintes sur l'économie", observe Tama Varga, analyste chez PVM. Les inquiétudes sont nourries depuis la veille par un ralentissement brutal de l'activité manufacturière dans la région de New York en juin, qui est tombé à un niveau négatif pour la première fois en plus de deux ans.
De surcroît, selon M. Varga, "le fait que la Russie et l'Iran ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la date de la réunion à venir de l'OPEP+ augmente l'incertitude".
Quelques jours avant une réunion très importante du cartel et de ses partenaires au cours de laquelle ils doivent discuter d'une reconduction ou non d'un accord de réduction de la production de brut, il était difficile de savoir quand exactement ce sommet se tiendrait.
(c) AwP