Le pétrole monte un peu, les discussions entre Saoudiens et Russes se poursuivent
Vers 11H15 GMT (13H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 63,41 dollars à Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Malgré un rebond en fin de semaine dernière, les prix du pétrole restent en très forte baisse par rapport aux sommets atteints fin avril, les investisseurs s'inquiétant d'un affaiblissement de la croissance mondiale et d'une hausse des stocks américains, deux indicateurs d'une demande faible.
Dans ce contexte, et alors que le premier producteur mondial, les États-Unis, pompent à un niveau record, l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avec d'autres pays pétroliers prend une importance particulière.
Alors que les prix du pétrole poursuivaient leur chute la semaine dernière, les ministres de l'Energie de ces pays producteurs ont tenté de rassurer le marché, "avec, comme d'habitude, le ministre saoudien Khaled al-Faleh en première ligne", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Lundi, M. Faleh a rencontré son homologue russe, Alexandre Novak, pour débattre de la nécessité de poursuivre l'accord de baisse de la production au-delà des six premiers mois de l'année.
Les producteurs russes sont plus nerveux que ceux du Moyen-Orient à l'idée de limiter volontairement leurs extractions, au risque de perdre des parts de marché au profit des États-Unis.
"Nous devons tout analyser pour prendre une décision équilibrée en juillet", a-t-il ajouté.
La prochaine réunion de l'OPEP+ est officiellement toujours prévue pour la fin du mois de juin, mais la Russie a demandé à ce qu'elle soit reportée.
(c) AwP