Le pétrole remonte sans entrain, l'offre trop abondante inquiète
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 61,07 dollars à Londres, en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juillet gagnait 20 cents à 51,88 dollars.
En effet, la chute récente des cours du pétrole a de quoi donner le vertige. Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., qui culminait fin avril à 75,60 dollars, a perdu près de 19% depuis, tandis que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a chuté de plus de 21% par rapport à ses sommets, à 66,60 dollars, atteint à la même période.
Ils évoluent désormais proches de leurs plus bas depuis la fin janvier, et leurs gains de 2019 ont fondu (+13% depuis le début de l'année).
L'essentiel de ces pertes s'est concentré sur trois séances la semaine dernière, un phénomène "très inhabituel" pour les analystes de Morgan Stanley, qui soulignent que de telles périodes de ventes se retrouvent historiquement lors de récessions ou durant le contre-choc pétrolier de 1986.
Et si certains acteurs du marché espéraient que la chute des prix était due à des spéculations sur la guerre commerciale menée sur plusieurs fronts par Washington, la hausse des réserves des États-Unis est venue alimenter l'idée que l'offre d'or noir est trop abondante.
Lors de la semaine achevée le 31 mai, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 6,8 millions de barils pour s'établir à 483,3 millions, selon les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Les stocks s'accumulant et la production américaine restant à un niveau record (12,4 millions de barils par jour, selon l'EIA), les investisseurs se tournent vers l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, notamment la Russie, dont l'accord de limitation de la production doit arriver à échéance fin juin.
Alors que les deux poids lourds de l'OPEP+, les ministres saoudien et russe de l'Energie, se retrouvent à Saint-Pétersbourg, un possible renouvellement de l'accord devrait être débattu.
Si le ministre saoudien, Khaled al-Faleh, a assuré qu'un consensus pour une poursuite de l'accord était en train d'émerger, son homologue russe, Alexandre Novak, est resté plus prudent, affirmant simplement que le sujet était "toujours à l'étude", selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
Même la date de la prochaine réunion de l'OPEP+ n'est pas certaine. Officiellement toujours prévue pour la fin du mois de juin, elle pourrait être décalée à début juillet, à la demande de la Russie.
(c) AwP