Le pétrole creuse ses pertes dans un marché déprimé
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 60,53 dollars à Londres, en baisse de 75 cents par rapport à la clôture de lundi. Vers 09H45 GMT, les prix ont flanché à leur plus bas en quatre mois, à 60,21 dollars.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juillet reculait de 60 cents à 52,65 dollars. Lundi, les cours avaient atteint leur plus bas depuis trois mois et demi à 52,11 dollars.
Ces craintes "ont éclipsé les promesses du ministre saoudien de l'Energie", a-t-il ajouté.
Khaled al-Faleh a affirmé lundi qu'un consensus était en train d'émerger au sein de l'OPEP et de ses partenaires pour un contrôle renouvelé de leurs extractions au deuxième semestre.
"Cela a probablement été facilité par la réalisation que le marché risque de souffrir d'un surplus de l'offre au deuxième semestre", ont commenté les analystes de Commerzbank.
L'OPEP+, qui associe l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à d'autres producteurs, dont la Russie, doit décider de renouveler ou non son accord de limitation des extractions lors de sa prochaine réunion, dont la date est incertaine.
Les efforts de l'OPEP+ pourraient ne pas suffire à stabiliser le marché "si nous devons faire face, non pas à une faiblesse temporaire de la croissance mondiale mais à une vraie récession, comme en 2008-2009 quand la demande mondiale avait chuté de 1,2 million de barils par jour par rapport à 2007", ont prévenu les analystes de JBC Energy.
"La rhétorique sur l'Iran (venue des États-Unis) est moins dure, plus concentrée sur un potentiel accord que sur une escalade", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a affirmé dimanche que son pays était prêt à engager un dialogue "sans conditions préalables" avec l'Iran.
(c) AwP