Cours de clôture: Les cours du pétrole ont baissé mercredi dans un climat généralisé d'aversion au risque de la part des investisseurs, lié à des inquiétudes pour l'avenir de la croissance américaine et mondiale.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à
69,45 dollars à Londres, en baisse de
66 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l\'énergie. pour la même échéance a cédé
33 cents à
58,81 dollars.
Entre la baisse de Wall Street, du marché du pétrole et la hausse du dollar, les places financières
américaines ont été fortement touchées mercredi par un climat généralisé d'aversion pour le risque, faisant mécaniquement baisser les taux d'intérêt sur le marché obligataire sur fond de guerre commerciale.
"
Les relations entre les États-Unis et la Chine se tendent de plus en plus", a observé Robbie Fraser de Schneider Electric, près d'un an après le début du bras de fer entre les deux premières économies mondiales.
Le géant des télécoms Huawei a annoncé mercredi avoir saisi la justice américaine contre l'administration Trump, tandis que Pékin menace de réduire ses exportations de terres rares, des métaux vitaux pour l'industrie américaine et dont la
Chine détient
90% de la production mondiale.
Les péripéties autour de la guerre commerciale "
pèsent sur les perspectives de croissance mondiale" et donc sur les perspective de demande en énergie, a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Pour se faire une idée de l'offre et de la demande aux
États-Unis, premier consommateur et producteur d'or noir, les investisseurs se pencheront jeudi sur les
données hebdomadaires de l\'Agence américaine d'information sur l\'Energie (
EIA) des stocks aux
États-Unis, publiés un jour plus tard que d'habitude en raison d'un jour férié lundi.
Pour la semaine achevée le 24 mai, les analystes estiment que les
stocks de brut ont reculé de 1,36 million de barils, ceux d'essence de 800.000 barils tandis que ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) auraient augmenté de 772.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Dans ce contexte, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient passaient à l'arrière-plan, même si les investisseurs gardaient un oeil sur les échanges entre les
États-Unis, l'
Arabie saoudite et l'
Iran.
Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, en visite mercredi à Abou Dhabi, a accusé l'
Iran d'être derrière les actes de sabotage du 12 mai contre quatre navires à l'entrée du Golfe qui ont contribué à l'accroissement des tensions dans la région.
(c) AwPCommenter Le pétrole chute dans un marché peu enclin au risque
Communauté prix du baril
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