Le pétrole chute dans un marché peu enclin au risque
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 68,81 dollars à Londres, en baisse de 1,30 dollar par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance cédait 1,48 dollar à 57,66 dollars. Vers 12H30 GMT, il est tombé jusqu'à 57,14 dollars, son plus bas niveau depuis deux mois et demi.
"Les inquiétudes sur les tensions commerciales pèsent sur les perspectives de croissance mondiale, ce qui se ressent sur les cours du pétrole", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Pour se faire une idée de l'offre et de la demande aux États-Unis, premier consommateur et producteur d'or noir, les investisseurs se pencheront jeudi sur les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) des stocks aux États-Unis, publiés un jour plus tard que d'habitude en raison d'un jour férié lundi.
Pour la semaine achevée le 24 mai, les analystes estiment que les stocks de brut ont reculé de 1,36 million de barils, ceux d'essence de 800.000 barils tandis que ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) auraient augmenté de 772.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Dans ce contexte, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient passaient à l'arrière-plan, même si les investisseurs gardaient un oeil sur les échanges entre les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran.
Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, en visite mercredi à Abou Dhabi, a accusé l'Iran d'être derrière les actes de sabotage du 12 mai contre quatre navires à l'entrée du Golfe qui ont contribué à l'accroissement des tensions dans la région.
(c) AwP