Le pétrole recule avant les stocks américains
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 71,88 dollars à Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 49 cents à 62,64 dollars.
Pour la semaine achevée le 17 mai, les analystes tablent sur une baisse de 1,7 million de barils des réserves de brut, sur un retrait de 850.000 barils des réserves d'essence et sur une baisse de 500.000 barils des réserves d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais selon la fédération professionnelle American petroleum institute (API), les stocks de brut ont augmenté la semaine dernière.
"Certains participants du marché prennent ça comme un signe que l'offre est amplement suffisante pour répondre à la demande", ont expliqué les analystes de Commerzbank, qui ajoutent que "c'est vrai du marché américain, grâce à la production de pétrole de schiste qui grimpe et à un manque d'oléoducs" qui rendraient les exportations plus aisées.
Par ailleurs, le marché suit l'évolution de la position de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, dont la Russie.
Engagés jusqu'à la fin du premier semestre dans un accord de limitation de leurs productions, ces pays devaient décider de renouveler ou non ce pacte lors d'une réunion prévue fin juin à Vienne, mais le rendez-vous pourrait être décalé à début juillet, selon des sources proches du dossier.
Enfin, les analystes gardaient un oeil sur les tensions au Proche-Orient. L'administration de Donald Trump a semblé mardi vouloir freiner l'escalade militaire avec l'Iran après deux semaines de montée des tensions, assurant privilégier "la dissuasion, pas la guerre".
(c) AwP