Les prix du pétrole divergent dans un marché hésitant
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 72,18 dollars à Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin, dont c'est le dernier jour de cotation, a cédé 11 cents à 62,99 dollars.
Selon lui, entre la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, la petite hausse du dollar qui renchérit le prix du brut pour les importateurs, les tensions actuelles entre Téhéran et Ryad et la perspective d'une prolongation des coupes dans la production de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, les sujets n'ont pas manqué.
Concernant le dossier du Moyen-Orient, "les États-Unis avancent main dans la main avec l'Arabie saoudite dans leur guerre des mots contre l'Iran", a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a jugé mardi "assez probable" que l'Iran soit derrière les mystérieux "actes de sabotage" qui ont frappé quatre navires dans le Golfe.
Le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, avait répondu lundi aux menaces de Donald Trump en affirmant que les "railleries génocidaires" du président américain ne mettraient "pas fin à l'Iran".
Selon M. Varga, il y a par ailleurs "d'autres raisons qui poussent les prix à la hausse", notamment une réunion de l'OPEP et ses partenaires le week-end dernier.
La décision est attendue fin juin à Vienne mais elle pourrait être reportée à début juillet, selon des sources proches du dossier.
Les investisseurs prendront par ailleurs connaissance mercredi des données de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks des États-Unis.
Pour la semaine achevée le 17 mai, les analystes tablent sur une baisse de 1,6 million de barils des réserves de brut, sur un retrait de 1 million de barils des réserves d'essence et sur une baisse de 500.000 barils des réserves d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AwP