Le pétrole hésite à la clôture, l'Arabie saoudite veut poursuivre les coupes
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 71,97 dollars à Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin a gagné 34 cents à 63,10 dollars.
Cette association de producteurs, surnommée OPEP+, est engagée depuis début 2018 dans un pacte de limitation des extractions pour éviter que les cours du brut ne soient plombés par des réserves trop élevées.
L'OPEP+ devra décider fin juin s'il renouvelle son accord après la fin du premier semestre.
En se focalisant sur la hausse des stocks plutôt que sur les prix qui grimpent, l'Arabie saoudite cherche à éviter une réédition de 2018, quand l'OPEP+ avait assoupli son accord pour satisfaire les pays consommateurs et éviter aux cours de flamber.
Mais les États-Unis avaient finalement tempéré au dernier moment des sanctions qu'ils avaient imposé contre l'Iran, faisant plonger les cours.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est pour sa part montré plus prudent que son homologue saoudien après la réunion de suivi dimanche, se disant prêt à envisager "un rétablissement partiel de la production si la demande augmente".
Cette hypothèse semble tenir la corde au moment où la tension reste élevée au Moyen-Orient entre l'Iran, l'Arabie saoudite et les États-Unis.
Lundi, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a répondu aux dernières menaces de Donald Trump à l'encontre de son pays en affirmant que les "railleries génocidaires" du président américain ne mettraient "pas fin à l'Iran".
"Il est probable que les cours continuent leur hausse dans ce contexte de chaos", ont signalé les analystes de Commerzbank.
(c) AwP