Le pétrole grimpe, situation tendue avant une réunion de suivi de l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,08 dollars à Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin gagnait 41 cents à 62,43 dollars.
Le royaume saoudien a averti que les attaques de ces derniers jours contre des navires et des installations pétrolières menaçaient non seulement l'Arabie saoudite mais également la sécurité des approvisionnements en brut et l'économie mondiale.
Voisins et alliés du royaume saoudien, les Emirats arabes unis ont prôné mercredi la "désescalade" tout en blâmant le "comportement de l'Iran" pour les tensions croissantes dans le Golfe.
C'est dans ce contexte tendu que certains ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires se réuniront ce week-end à Djeddah, en Arabie saoudite, pour un point de suivi de l'accord qui les engage depuis début 2018 à limiter leur production.
Si le ministre iranien ne sera pas présent, la question d'une éventuelle augmentation de la production devrait être à l'ordre du jour, avant une prise de décision qui devrait normalement attendre la réunion plénière de l'OPEP fin juin.
"La situation va être compliquée, nous ne voyons pas comment l'Iran et le Venezuela pourraient accepter de voter en faveur d'une augmentation de la production de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis pour compenser leurs exportations restreintes par les sanctions américaines", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.