Le pétrole recule avant les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 70,83 dollars à Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin cédait 56 cents à 61,22 dollars.
Pour la semaine achevée le 10 mai, les analystes tablent sur une baisse de 1,2 million de barils des stocks de brut, sur un recul de 350.000 barils des stocks d'essence et sur un retrait de 719.000 barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui publie ses propres données de manière indépendante le mardi soir, a fait état d'un bond inattendu de 8,63 millions de barils des stocks de brut.
"La réaction du marché a été relativement limitée, mais pourrait s'accentuer si l'EIA confirme la tendance", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Le marché de l'or noir restait par ailleurs rivé sur le Moyen-Orient. L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a dû fermer un oléoduc mardi après une attaque de drones revendiquée par les rebelles Houthis du Yémen.
Le ministre des Médias Turki al-Shabanah a également dénoncé "des actes subversifs" ayant visé dimanche quatre navires commerciaux civils, dont deux pétroliers saoudiens, un norvégien et un cargo émirati, à l'entrée du Golfe.
"Dans le cas très peu probable où la situation dégénérerait au Moyen-Orient, rien n'empêcherait les prix de dépasser leurs plus hauts de l'année dernière", ont-ils ajouté.
(c) AwP