Le pétrole monte un peu dans un marché hésitant
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 70,67 dollars à Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin gagnait 27 cents à 61,97 dollars.
Signe de l'incertitude du marché, le pétrole, comme les autres actifs financiers à risque, n'a pas souffert vendredi de l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains contre la Chine.
"Les inquiétudes qui ont pu être observées en début de semaine sont absentes vendredi", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui prévient cependant que "ce calme ne doit pas être pris pour acquis" alors que les négociations continuent à Washington.
Par ailleurs, la tension reste élevée au Moyen-Orient, alors que Washington fait grimper la pression contre l'Iran.
"Le régime de Téhéran doit comprendre que toute attaque menée par lui ou par ses affidés, quels qu'ils soient, contre des intérêts ou ressortissants américains fera face à une réponse rapide et ferme des États-Unis", a mis en garde jeudi le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, rentré plus tôt que prévu à Washington d'une tournée à l'étranger pour participer à des réunions sur l'Iran.
Malgré la stabilité des prix sur la semaine, "le marché du pétrole risque d'être volatil avant la réunion de l'OPEP de juin", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Pour l'instant, les exportateurs de l'OPEP n'ont pas augmenté leurs extractions pour compenser le durcissement des sanctions américaines contre l'Iran, une stratégie opposée à celle adoptée en 2018, quand une réaction anticipée du groupe avait conduit à la fonte des prix au quatrième trimestre.
(c) AwP