Le pétrole baisse encore face à la détermination de Trump
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 71,47 dollars à Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance cédait 44 cents à 62,86 dollars.
Si le marché avait été galvanisé par l'annonce que les États-Unis ne renouvelleraient pas leurs exemptions de sanction accordées à certains importateurs de brut iranien, les cours avaient souffert vendredi quand M. Trump avait affirmé avoir obtenu de membres de l'OPEP qu'ils augmentent leur production pour compenser cette baisse de l'offre.
Cependant, "les lourdes pertes de vendredi s'expliquent a priori au moins en partie par des prises de bénéfice après le bond des cours du début de la semaine, car il va falloir attendre une réponse plus tangible de l'OPEP", ont tempéré les analystes de JBC Energy.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis début 2017 dans un accord de limitation de leur production.
Si l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial et figure de proue de l'OPEP, a déjà promis d'augmenter sa production pour compenser les baisses de l'offre iranienne, le royaume n'a pas annoncé quand il comptait commencer à pomper plus.
Donald Trump "a déjà essayé à de nombreuses reprises d'influencer les décisions de l'OPEP, et il n'a pas réussi à tous les coups", a abondé Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Mais les exemptions accordées par Washington avaient pris les investisseurs par surprise et fait s'effondrer les cours, ce qui avait conduit l'OPEP, en réaction, à durcir son accord fin 2018.
(c) AwP