Ryad 'et d'autres' sont prêts à augmenter leur production de pétrole (Trump)
"Parlé à l'Arabie saoudite et d'autres au sujet des augmentations de flux de pétrole. Tous sont d'accord", a tweeté le président américain.
Ce n'est pas la première fois que l'occupant de la Maison Blanche fait des appels du pied aux membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et les appelle à augmenter leur production pour faire baisser les cours de l'or noir.
Le cours du baril de brut coté à Londres a nettement reculé vendredi et terminé la séance en baisse de 2,9%, à 72,15 dollars. Le pétrole coté à New York, qui avait déjà clôturé avant le tweet de Donald Trump, a perdu également 2,9%, à 63,30 dollars.
Donald Trump avait déjà affirmé lundi que l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, et d'autres pays allaient "compenser" la perte des barils iraniens sur le marché mondial.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, avait dans le même temps assuré que son pays était prêt à "stabiliser" le marché.
Un peu plus tôt dans la journée, M. Trump avait déjà fait plonger les cours après avoir affirmé qu'il avait appelé l'OPEP à faire baisser les prix du baril de pétrole, ce qui aurait déjà eu, selon lui, pour effet de faire reculer le coût de l'essence.
"Les prix de l'essence sont en train de baisser. J'ai appelé l'OPEP et leur ai dit, +vous devez les faire baisser+", a-t-il affirmé devant des journalistes.
Le milliardaire américain n'a toutefois pas précisé vendredi s'il avait appelé directement un responsable de l'Organisation, basée à Vienne, ou s'il faisait référence à des membres du cartel comme l'Arabie saoudite.
Malgré ces affirmations de M. Trump, l'essence à la pompe valait toutefois vendredi plus qu'il y a quelques jours: selon les chiffres compilés par AAA, l'association nationale des clubs automobiles, un gallon d'essence (environ 3,8 litres) se vendait en moyenne aux États-Unis à 2,883 dollars, contre 2,877 dollars il y a une semaine et 2,648 dollars il y a un mois.
(c) AwP