L'Irak deviendrait le 3e exportateur de pétrole du monde en 2030 (AIE)
En une décennie, la production devrait augmenter de 1,3 mbj, pour atteindre 5,9 mbj, indique un rapport de l'AIE.
Le directeur exécutif de l'agence Fatih Birol a affirmé que "l'Irak est et restera un pilier majeur du marché du pétrole pour les années à venir".
"Cela prouve la résilience de l'industrie pétrolière en Irak", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
Le manque d'investissements étrangers en Irak, la stabilité politique du pays et les pénuries d'eau qui pourraient freiner la production de pétrole constituent toutefois des obstacles importants dans le pays, selon l'AIE.
L'Irak est actuellement le 5e production mondial, et le 2e au sein de l'OPEP, avec une capacité de production de 4,6 mbj. En mars, il n'en a toutefois exporté que 3,4 mbj, en raison des réductions décidées pour soutenir les cours du pétrole.
Jeudi, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a dépassé les 75 dollars pour la première fois en près de six mois, dopé par le durcissement des sanctions américaines sur le pétrole iranien.
Selon le ministre irakien du Pétrole Thamer al-Ghadbane, l'Irak peut "augmenter fortement" sa production pour satisfaire la demande. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, "l'Irak ne prendra pas de décision unilatérale".
Selon M. Ghadbane, les pays de l'OPEP se réuniront le 19 mai en Arabie saoudite.
"D'ici là, nous aurons le temps d'évaluer les besoins des marchés et (de déterminer) s'ils ont besoin d'une augmentation" de l'offre, a-t-il ajouté.
(c) AwP