Les stocks de pétrole brut montent plus que prévu aux USA (EIA)
Lors de la semaine achevée le 19 avril, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 5,5 millions de barils pour s'établir à 460,6 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une progression plus modeste de 1 million de barils.
"Cette hausse plus prononcée que prévu est la conséquence d'une progression forte des importations", a souligné Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates.
La production américaine est sur cette même période remontée à son niveau record de 12,2 millions de barils par jour (mbj).
Et la cadence des raffineries s'est accélérée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 90,1% de leurs capacités, contre 87,7% la semaine précédente.
"La saison de maintenance se termine, les raffineries ont besoin de plus de brut pour reconstituer leurs stocks à l'approche de la saison des grands déplacements en voiture", durant l'été, a relevé M. Lipow.
En attendant, les stocks d'essence ont reculé de 2,1 millions de barils la semaine dernière, soit un peu plus que le repli de 1,8 million anticipé par les analystes.
Ils sont en baisse de 4,6% par rapport à leur niveau d'il y a un an et sont 2% en-dessous de la moyenne des cinq dernières années.
Elles s'affichent en hausse de 3,5% par rapport à leur niveau d'il y a un an et en baisse de 6% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Les stocks de brut s'inscrivent de leur côté en hausse de 7,2% par rapport à la même époque l'an dernier mais sont dans la moyenne des cinq dernières années à cette période.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, augmenté de 500.000 barils, pour s'établir à 44,5 millions de barils.
Au cours des quatre précédentes semaines, les États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,2 mbj de produits raffinés, soit 1,0% de moins qu'à la même période l'an dernier. La demande d'essence a augmenté de 0,9% tandis que celle d'autres produits distillés a baissé de 6,7%.
Le cours du baril de pétrole à New York, après avoir hésité juste après la diffusion de cette salve de données sur le marché, perdait un peu de terrain et évoluait en baisse de 43 cents à 65,87 dollars, vers 15H10 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AwP