Le pétrole hésite à la clôture, entre stocks américains et sanctions iraniennes
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 74,57 dollars à Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance a perdu 41 cents à 65,89 dollars.
Ceux-ci ont augmenté de 5,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 19 avril, soit davantage que prévu, en raison d'une progression forte des importations, a souligné Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates.
La production américaine est quant à elle remontée à son niveau record de 12,2 millions de barils par jour.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a pour sa part continué à monter mercredi, dopé toujours par l'annulation en début de semaine d'exemptions américaines qui permettaient à certains pays d'importer du brut iranien malgré des sanctions de Washington.
Le pétrole coté à Londres est traditionnellement plus sensible aux soubresauts de l'actualité internationale que celui coté à New York, de l'avis des spécialistes des marchés.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a déjà promis d'augmenter ses extractions pour compenser les barils iraniens, même si le ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, a précisé mercredi que cette hausse ne se ferait pas "immédiatement", selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
Mais l'Iran a l'intention de se défendre face à cette nouvelle donne, à l'image des déclarations de l'ayatollah Ali Khamenei mercredi.
L'intensification des sanctions américaines contre les exportations de pétrole iraniennes ne restera pas "sans réponse", a prévenu mercredi le guide suprême iranien.
Les États-Unis "doivent savoir que leur mesure hostile ne restera pas sans réponse. La nation iranienne ne reste pas les bras croisés face à l'animosité", indique un message sur le compte Twitter en anglais de M. Khamenei, sans précision sur la forme que pourrait prendre une telle "réponse".
(c) AwP