Le pétrole continue de grimper en Asie
Vers 04H00 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en mai, gagnait 24 cents à 64,00 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., référence européenne, pour juin, progressait de 39 cents, à 72,01 dollars.
Cet indicateur s'ajoute au chiffre des stocks américains, qui a surpris les analystes. Lors de la semaine achevée le 12 avril, les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont reculé de 1,4 million de barils après avoir augmenté de 17 millions de barils sur les trois précédentes semaines, a dévoilé l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
La Chine a de son côté publié des données économiques meilleures que prévu, avec une progression de 6,4% du PIB au premier trimestre sur un an, tandis que l'Arabie saoudite a fait état d'une forte baisse de ses exportations de pétrole en février.
Ryad est de facto le leader de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Pour tenter de contrecarrer la baisse des prix, le cartel s'est imposé avec plusieurs autres pays (OPEP+), dont la Russie, des baisses de production.
Cette politique a porté ses fruits en permettant depuis le début de l'année une progression de 40% des cours du brut, qui est aussi due aux sanctions américaines contre les deux grands producteurs que sont l'Iran et le Venezuela, et à l'instabilité en Libye.
"L'Arabie saoudite continue de faire état de baisses de ses exportations. Elle a montré l'exemple à l'OPEP+ et continue de le faire avec une baisse d'exportation de 227.000 barils par jour en février", a déclaré Alfonso Esparza, de OANDA.
"L'accord pour limiter la production a contré l'impact de la hausse de la production américaine."
(c) AwP