Les prix du pétrole divergent dans un marché indécis
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 71,74 dollars à Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de mercredi.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai cédait 6 cents à 63,70 dollars.
"Le marché est dans une impasse étrange", ont résumé les analystes de Energy Aspects.
Selon eux, alors que les acteurs du marché réclament une offre plus abondante, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) "a envoyé un message clair, et n'augmentera pas sa production avant que cela ne soit absolument nécessaire".
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie, sont engagés depuis fin 2016 dans un accord de limitation des extractions, dont le renouvellement après le premier semestre 2019 doit être décidé fin juin.
En 2018, ces producteurs avaient assoupli leur accord alors que les prix augmentaient car les investisseurs misaient sur des sanctions dures de Washington contre l'Iran.
Mais la Maison blanche a adopté une ligne plus souple, accordant des exemptions à plusieurs importateurs de brut iranien, et doit désormais décider de les renouveler ou non.
La Russie, deuxième producteur mondial après les États-Unis mais devant l'Arabie saoudite, n'a pas encore adopté de ligne définitive sur le sujet et semble hésiter à renouveler l'accord.
Des responsables russes ont "cité le problème des parts de marché, alors que la compétition est rude face à une production américaine de pétrole de schiste toujours plus forte", a noté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
(c) AwP