Le pétrole monte, dopé par les perturbations de la production
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin valait 71,58 dollars à Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de mai gagnait 87 cents à 64,45 dollars.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. se dirigeait vers sa sixième semaine consécutive de progression, et les deux marchés s'approchaient de leurs plus hauts en cinq mois atteints mercredi pour la référence européenne à 71,78 dollars et mardi pour le WTI à 64,79 dollars.
"Ces gains étaient dus aux craintes de perturbations de l'offre en Libye", où de violents affrontements ont repris, et aux baisses volontaires de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, a commenté Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
Alors que l'OPEP et l'Agence internationale de l'Energie (AIE) ont publié leurs rapports mensuels, les regards se tournent vers les réserves de brut des pays de l'OCDE, indicateur clef du marché.
"Le vent tourne enfin, puisque selon l'AIE, les réserves ont nettement reculé en février après trois mois de hausse", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Le niveau de ces réserves approche de sa moyenne sur cinq ans, objectif officiel de l'accord de l'OPEP et de ses partenaires.
Reste à savoir si l'OPEP compte agir pour éviter aux prix de monter trop vite, ce qui pèserait sur la demande mondiale.
Certains membres voudraient augmenter leur production, a rapporté l'agence Reuters, citant des sources proches du dossier.
"Une décision à ce sujet pourrait être prise lors de la prochaine réunion, les 25 et 26 juin", ont commenté les analystes de Commerzbank.
(c) AwP